Le Festival Bouger les lignes aura à cœur de faire entendre les voix des femmes d’hier et d’aujourd’hui, d’ouvrir les regards, de mettre en valeur celles à qui l’on a trop souvent demandé de rester discrètes.
Édito
Pour la première édition du Festival "Bouger les lignes" nous sommes prêt.e.s à tout, et surtout à ne pas savoir quelles lignes vont bouger.
D'où une ligne éditoriale qui n'a rien d'une droite rectiligne mais dont la cohérence est de porter toutes les voix des femmes. Notre envie est de faire de ce festival un terrain de jeu, un espace de rencontres fortuites, inattendues entre des mondes : celui du chant et de la musique mais aussi ceux de la sociologie, de l’édition, de la gastronomie… Et que ce terrain de jeu soit un lieu d’échanges foisonnants entre les artistes, les spectatrices et spectateurs, les organisatrices et organisateurs…
Nos invitées sont historiennes, vigneronnes, éditrices, réalisatrices, cheffes, psychologues ou musiciennes. Elles nous parlent d'elles-mêmes, de leurs parcours, de leurs injonctions intimes à changer une part de leur réalité. D'autres nous parlent des femmes qui ont fait, qui font et qui feront bouger les lignes de nos représentations et de nos récits sociétaux. Pendant une semaine, nous vous donnons rendez-vous à Marseille, dans des lieux partenaires qui nous ont fait confiance, pour des temps de discussions, de rencontres, de partages…
Pendant une semaine, le Festival "Bouger les lignes" aura à cœur de faire entendre les voix des femmes d’hier et d’aujourd’hui, d’ouvrir les regards et de mettre en valeur celles à qui l’on a trop souvent demandé de rester discrètes. Un temps viendra où cette mise en lumière ne sera plus nécessaire. En l’attendant et en l’espérant, nous y œuvrons.
Le Festival Bouger les lignes aura à cœur de faire entendre les voix des femmes d’hier et d’aujourd’hui, d’ouvrir les regards, de mettre en valeur celles à qui l’on a trop souvent demandé de rester discrètes.
La société doit nous permettre de savoir d’où viennent les femmes. Les actions, les pensées, les écrits, les œuvres de leurs prédécesseuses doivent entrer à part entière dans l’histoire de nos sociétés.
Pour devenir les égales des hommes, il nous faut encore donner de manière privilégiée la parole aux femmes afin qu’elles prennent pleinement conscience et confiance en leur légitimité.
C’est ce à quoi va tendre ce festival. Parler des femmes d’hier et d’aujourd’hui qui ont fait, qui font et qui feront bouger les lignes de nos représentations et de nos récits sociétaux.
Un temps viendra où cette mise en lumière ne sera plus nécessaire. En l’attendant et en l’espérant, nous y œuvrons.
Martine Storti, Pour un féminisme universel : « le gommage (historique) constitue une méconnaissance pas seulement de l’histoire des femmes, mais de l’histoire tout court. »